Jef Lambrecht

Le monde d’en haut versus le monde d’en bas sont centraux dans cette peinture créée spécialement à l’occasion de l’opéra de Mozart. Van den Broek a trouvé son inspiration pour cette dichotomie au Corée du Sud, plus particulièrement à Cheju Island, un des derniers matriarcats. La peinture est une dérivée d’une œuvre plus ancienne de lui : Omniverse, aussi inspiré des images qu’il a faites dans le Water Museum, une création de l’architecte Japonais-Coréen Intam Jun à Cheju. C’est une structure en béton en forme de cercle, autour d’eau, où les angles d’éclairage changent constamment. Dans cette œuvre également, nous voyons, en bas, une référence à cette eau avec en haut une réflexion du soleil. Une extériorisation du processus interne où il faut aller très bas afin d’atteindre la lumière. Ce voyage alchimique, le processus de renouvellement qui se fait à condition d’une lutte entre le nouveau et l’ancien, est aussi le nouveau grand thème de Die Zauberflöte de Mozart.